Lydie B.

Conseillé par (Libraire)
21 février 2018

Passionnant et érudit. Une plongée dans Le Prague du XVIIIe siècle, où Slavek vit une enfance protégée par ses parents en des temps d'épidémie de peste. Jusqu'au jour où le petit garçon est renversé par la calèche d'un Comte qui lui écrasent les jambes. Malgré son handicap, Slavek va garder son appétit de vivre, se passionner pour les études et les arts qui vont l'amener vers les lumières du théâtre.

Conseillé par (Libraire)
21 février 2018

Un coup de maître

Quand les mensonges pèsent comme une chape de plomb sur une histoire familiale torturée.

Un roman mené comme un thriller où Laurent et Claire vont tenir le rôle d'un couple uni face à une famille en décrépitude. Mais englués dans le mensonge, la peur s'installe. Le suspense tient en haleine jusqu'à la dernière ligne avec les non-dits, les silences et les secrets de famille.

Albin Michel

22,90
Conseillé par (Libraire)
28 octobre 2017

La force de la vie

« Bakhita » c’est l’histoire d’une fillette arrachée à sa famille alors que sa sœur a disparu deux ans plus tôt, enlevée elle aussi par des négriers.
Les faits se déroulent au Darfour vers 1870. Les enfants sont enlevés, tout comme les jeunes adultes, traités comme de la marchandise humaine pour être vendus dans des marchés d’esclaves du Soudan.
La petite fille n’a que 7 ans, elle est terrorisée, elle est enfermée, attachée et pleure sa mère. Elle ne sait pas ce qui va lui arriver. Elle en oublie son propre prénom tellement elle a peur. On l’appellera Bakhita « la chanceuse » en Soudanais. A-t-elle eu de la chance, à ce moment-là, certainement pas. Ensuite l’avenir le dira.
Est-ce une chance d’être très belle « une beauté de harem » disent ses ravisseurs. Bakhita sera vendue et revendue plusieurs fois à des maîtres qui lui feront subir des horreurs jusqu’au jour où elle sera rachetée par le consul d’Italie. Elle le suppliera tellement qu’il finira par accepter de l’emmener avec lui quand il repartira en Italie. Grâce à lui, elle quitte le Soudan. Après de nombreuse péripéties, Bakhita sera acceptée dans une institution religieuse, elle rentre dans les ordres, surnommée « la petite mère noire » elle sera canonisée par Jean-Paul II en 2000.
Véronique OLMI s’est emparée de l’histoire de Bakhita pour nous restituer dans ce roman bouleversant, le destin exceptionnel de cette fillette esclave devenue sainte.
Bakhita a dû être une telle battante pour surmonter toute cette cruauté des hommes, qu’à la fin du roman, on a le sentiment qu’elle nous a transmis un peu de sa force de vivre.

Conseillé par (Libraire)
28 octobre 2017

Comme une fable familiale

Une incroyable histoire, un peu comme une fable inimaginable.
En avril 1944, Anne-Angèle a presque 60 ans. Elle est infirmière dans un dispensaire de Casablanca lorsqu’elle reçoit un télégramme de Paris, lui annonçant que sa sœur a été victime d’un accident, renversée par une voiture, elle est dans le coma. Quelques jours plus tard, quand elle arrive à Paris, il est trop tard Mathilde est décédée. Anne-Angèle apprend par le vieux monsieur chez qui Mathilde travaillait, qu’elle avait décidé d’adopter une fillette abandonnée à la naissance par une de ses amies.
Anne-Angèle se sent immédiatement responsable de cette enfant, elle l’accueille à la place de sa sœur. Anne-Angèle et la petite Marie n’ont pas de papiers en règle et doivent quitter Paris pour s’installer dans un village de province, en Champagne. En cette période d’occupation, la vie est dure et quand Anne-Angèle tombe malade, c’est Marie qui doit se débrouiller pour survivre. Marie est incroyable d’imagination mais elle reste une enfant. Un jour, alors qu’elle essaie de retrouver son chat, elle franchit sans s’en rendre compte les limites d’une caserne allemande. Elle se retrouve alors face à un soldat dans les cuisines, celui-ci sera attendri par la fillette et la fera embauchée à la plonge. Là, Marie sera surnommée la petite mouche.
Cette petite Marie est aujourd’hui la maman de Philippe Pollet-Villard. L’auteur qui a entendu sa mère lui raconter son histoire bien souvent les larmes aux yeux, a voulu nous conter le destin de cette petite fille livrée à elle-même dans un roman sensible bouleversant mais aussi parfois drôle.

Yukiko MOTOYA

Philippe Picquier

13,00
Conseillé par (Libraire)
28 octobre 2017

Comme deux gouttes d’eau.

En s’interrogeant sur les comportements humains, Yukiko MOTOYA apporte des réflexions parfois caricaturales mais toujours délicates, poétiques et drôles sur la vie d’un jeune couple.

Le jour où San, jeune épouse japonaise tombe sur deux photos de son couple, l’une récente et l’autre datant de quelques années, elle est stupéfaite de constater les changements sur leurs visages. Les années de mariage, ont façonné leurs expressions avec une forme de mimétisme incroyable. Après quatre ans de vie commune, San et son mari se ressemblent comme frère et sœur. San assume sa condition très agréable de femme au foyer permise grâce à la carrière brillante de son conjoint. Pourtant, elle ne cesse de s’ennuyer dans son quotidien sans relief. Lorsqu’il revient du travail, l’homme qu’elle a épousé ne se comporte pas mieux qu’un enfant, il passe tout son temps libre devant la télévision à regarder des émissions de variétés ou sur des jeux vidéo. San souhaitait une totale adéquation dans son union, elle reste donc totalement dévouée à son mari. Mais parfois elle s’aperçoit d’une certaine confusion dans les traits de celui-ci. San confie alors ses inquiétudes à une vieille amie. Elles arrivent à la conclusion terrible que parfois la femme est comme en exil, elle se laisse engloutir dans le couple. San va tout faire pour briser le pot dans lequel elle se sent épouvantablement enfermer.
Cf PAGE Automne 2017