Nous suivons ici 4 soldats pendant le conflit sovieto-polonais de 1919 à 1921.
Cet ouvrage est très particulier car avec beaucoup de simplicité, Mingarelli nous entraîne à la suite de ces soldats, qui s'ennuient dans le froid en attendant les ordres, la mort...
Le temps est long, parfois mauvais!
Le manque est cruel: de cigarettes, de thé, de nourriture, d'activités...
Les émotions sont exacerbées, la solidarité, la fraternité, le partage, le jeu... parfois.
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Le personnage qui m'a le plus touché est ce jeune volontaire qui les accompagne, Evdokim. Il est le seul à savoir écrire. Il couche sur le papier de son carnet leurs journées mornes et monotones...
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Mingarelli a une écriture précise, le mot juste, rare et mesuré. Tous les non-dits sont puissants et en disent bien plus long qu'il n'y paraît!
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Un très beau texte sur les oubliés des guerres, ces pauvres hères anonymes...

Il s'agit d'un récit glaçant sous la forme de pseudo-memoires.
Nous allons suivre un officier SS qui devient le commandant du camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau. Ce bourreau nazi n'est pas qu'un "méchant" et c'est ce qui rend ce texte si dur! Cet homme est un "monsieur-tout-le-monde" qui accomplira la tache qui lui est confiée sans un seul sentiment pour tous les juifs qu'il envoit à la mort.
Il fait preuve d'une totale obédience à Himmler, "tue" de façon froide sans même voir les humains qui sont là. Pour lui, seule la rentabilité compte, il est "juste" un bon soldat!
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Robert Merle dénonce ici la soumission, la docilité et l'obéissance aveugle.
Cette lecture nous met face à nous même et nos propres choix au quotidien, à l'impact que nous avons sur les gens autour de nous...
J'ai lu ce roman lorsque j'avais 20 ans et il fait parti des textes qui m'ont le plus marqué et qui font ce que je suis.

Ce livre grand-format ressemble à une encyclopédie des enfants: il y a l'enfant nuage, l'enfant cristal, l'enfant amour, ...

Vous passerez un beau moment d'échanger avec vos enfants à la lecture de cet album!

Pourquoi ce livre?
Probablement déjà parce que je suis d'origine andalouse et que forcément cela m'a interpellée
Ensuite parce que j'ai adoré l'idée d'aller au bout du monde chercher une réponse que l'on a simplement sous les yeux et que parfois il suffit de "regarder" pour voir.
J'ai vraiment été transporté par ce conte dont l'écriture est fluide, simple et surtout d'une grande sagesse. C'est un roman de littérature certes mais pour moi, il a un petit côté "développement personnel" car la plus grande quête est la quête de soi! Non?
C'est un livre que vous pourrez vous offrir ou offrir aux personnes autour de vous!
Lire un tel livre peut aider à se trouver, c'est un livre que l'on peut lire à plusieurs moments de la vie et à chaque fois on trouvera quelque chose que l'on n'avait pas lu avant, une émotion liée à l'instant, à l'âge, à la maturité.
La recherche de soi, se trouver soi-même est devenu très à la mode et nombre d'ouvrages fleurissent!
Il faut se rappeler que celui-ci (datant des années 90) a inspiré beaucoup d'auteurs actuels.
Vous passerez un merveilleux moment avec Santiago et avec vous-même

Makine écrit ici un roman magnifique, un texte d'une grande beauté où chaque mot est mesuré pour nous transporter. Il nous amène à comprendre le charme douloureux de l'attente...
Si l'absence est lourde, l'attente peut semblait légère lorsqu'on aime.
Qu'y-a-t-il de plus beau et doux que l'attente de l'être aimé ? Ce temps suspendu où l'on fantasme l'autre ?
Que ce soit une journée ou une semaine...
Quand bascule-t-on de l'espoir au désespoir?
Un mois? Un an?
Trente ans?
Trente ans que Vera attend...
Trente ans que Vera l'attend...
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