La ville et le sablier, Sentir les temps urbains
EAN13
9782869064010
ISBN
978-2-86906-401-0
Éditeur
Presses Universitaires François Rabelais (PUFR)
Date de publication
Collection
Collection Perspectives Villes et Territoires
Nombre de pages
300
Dimensions
23,5 x 15,4 x 1,4 cm
Poids
554 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Le rapport affectif des individus à leurs lieux de vie est-il lié à l'évolution et aux dynamiques des espaces ? À la situation de la personne dans le cycle de vie, à l'ancienneté de sa connaissance et de sa pratique des lieux ? Cet ouvrage, en présentant les tendances d'appropriation affective construites à partir des temporalités vécues en lien avec les temporalités urbaines, propose une réflexion sur la possibilité d'un urbanisme aimable en suivant la piste des « prises affectives ». Les réflexions urbanistiques actuelles portent un intérêt de plus en plus marqué au rapport sensible des habitants et usagers envers la ville en analysant les liens sensoriel, poétique, émotionnel et affectif des individus à ses différents lieux. Quels sont les fondements de ces liens ? Dépendent-ils des individus ? Des lieux ? De l'un et l'autre ? Ce rapport affectif à la ville n'est pas figé, il ne peut l'être, il évolue sans cesse au fil des expériences, des connaissances, des apprentissages que chacun fait de la ville. La ville est elle aussi dynamique, les lieux ont une histoire qui s'écrit aux rythmes des pas de ceux qui la pratiquent et des projets de ceux qui la fabriquent. C'est en confrontant les temporalités propres à l'individu et propres aux lieux urbains que des figures idéales-typiques de cette relation si particulière sont ressorties. En les croisant, quatre tendances d'appropriation affective des lieux ont été dévoilées. Elles mettent ainsi en évidence que ce sont principalement les individus, selon leur avancée dans la vie et leur ancienneté de connaissance des lieux, qui déterminent l'évolution du rapport affectif au lieu. Cependant, et c'est ainsi que la réflexion s'oriente vers une portée opérationnelle, les lieux possèdent des « prises affectives ». Elles sont ici présentées dans leur diversité et surtout dans leur capacité à susciter une réflexion sur la possibilité de tendre vers un urbanisme aimable.
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