Saint-Agrève, d'hier et d'aujourd'hui
EAN13
9782911584442
ISBN
978-2-911584-44-2
Éditeur
Dolmazon
Date de publication
Nombre de pages
144
Dimensions
24 x 16,5 x 1 cm
Poids
300 g
Langue
français
Code dewey
944.589
Fiches UNIMARC
S'identifier

Saint-Agrève

d'hier et d'aujourd'hui

De

Dolmazon

Offres

En 1830, elle n’était qu’un chemin bordé çà et là de quelques maisons et de rares masures. Sous Napoléon III, elle commença à prendre l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui. La Municipalité Cheynel la baptisa, il y a environ 80 ans.
Léon Tourasse avait entendu tant de versions différentes sur les origines de son nom qu’il avait cru bon de n’en retenir que deux qui lui semblaient les plus vraisemblables.
Dernièrement lors de notre passage à Saint-Agrève, plusieurs personnes nous ont confirmé ces légendes.
-Sa physionomie générale, sa pente, ses escaliers, ses pavés rappellent étrangement les venelles qui escaladent la butte de Montmartre : « Monte la rue et tu verras Montmartre » d’où le nom de Petit Paris.
-Un drôle d’individu venu de la ville, grand coureur de jupon, aurait été agréablement surpris de la grâce et du bon accueil de ses habitantes qu’il se serait écrié « Mais c’est un Petit- Paris ».
C’était l’une des rues les plus caractéristiques du bourg où à l’angle de la Grand’ Rue vivaient Léon Roux plus connu sous le nom de « Petit Léon » et sa femme Hortense qui tenait ses interlocuteurs à distance par une grêle de postillons. Beaucoup se souviennent de leurs trois enfants, Emile, Edouard, et Louis, le maire de Montéléger et le dernier survivant à avoir vu en direction de Saint-Julien Boutières, au pont de la Molle, les Mounines (en patois) : guenon qui faisait avancer le train avec leur queue.
Là où se trouve maintenant le four à pain du boulanger, on pouvait voir la forge de Fernand Fillit, également ancien cafetier. Il était aussi maigre que son fils dit « Pneu Michelin » était gros et cette disparité leur valut quelques quolibets. Ils déménagèrent par la suite au sous-sol de l’immeuble suivant où, au niveau de la rue, M Cheynel, grand père de Roger Cheynel, ancien conseiller général, tenait une boutique de marchand de vin. Il eut pour successeurs MM. Chanéac et Fraysse dit « Quédi », époux de dame Cornut dite « la Ratoune » ; Edouard Roche, facteur mais aussi spécialiste des truites de l’Aygue Noire et ses enfants Milou et Rachel.
La maison suivante était occupée à la fois par la douce Coralie, laveuse et repasseuse et les époux Gray et leurs six enfants dont Gaby, journaliste, mariée à l’oncle d’Hervé Bazin. A leur départ, M Blachier fit rénover la maison et l’occupa avec son épouse née Grand jusqu’à leur décès. Elle appartint ensuite à son petit neveu, M. Vaucanson qui la vendit à M. Valla.
Nous voici maintenant chez M. Mas dit « le Barre », oncle à Jacquetout qui promenait sa chèvre en laisse et étanchait longuement sa soif chez Menut, des Jougs. Sa femme, dite « la Mie » ou « la Mille » tout en faisant commerce de viande caprine, s’occupait également de la voirie en ramassant papiers et cartons.
Le premier habitant à main gauche en descendant était Louis-Henri Reymond. C’était l’ homme de confiance de Fernand Mas qu’il secondait dans sa profession de coquetier. On l’avait surnommé « Grenaille », en raison des marqu
S'identifier pour envoyer des commentaires.