Registres, n° 5/déc. 2000

Jacques Lassalle ouvre le volume consacré pour moitié à la figure de l'acteur. Viennent ensuite une contribution sur le travail de Philippe Clévenot, des entretiens avec François Chattot et Hélène Vincent, et le compte rendu du colloque de Caen (janvier 2001) dédié à la présence de l'acteur. Les études dévolues à l'enseignement théâtral et ses pratiques évaluent, dans une section, les mémoires et travaux des étudiants, et offrent, dans une autre, les réflexions d'une équipe d'enseignants en première année d'études théâtrales. Le “lexique du drame moderne” définit, dans la troisième partie, le “silence” autour duquel se joue “un renversement fondateur de notre modernité théâtrale”. En fin de volume, une brève étude est consacrée au poète, dramaturge et critique d'art allemand, Paul Scheerbart (1863-1915). Et sa traduction d'un texte inédit, Le théâtre cosmique, illustre la redécouverte d'un théoricien dont Walter Benjamin fut un lecteur assidu.