- EAN13
- 9782378560058
- ISBN
- 978-2-37856-005-8
- Éditeur
- Verdier
- Date de publication
- 03/01/2019
- Collection
- LITT FRANCAISE
- Séries
- Extrêmes et lumineux (2)
- Nombre de pages
- 112
- Dimensions
- 22 x 14 x 1 cm
- Poids
- 164 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Tout est vanité et pâture de vent, dit l’Ecclésiaste. Rien de nouveau sous
le soleil, toujours la même histoire, la même rengaine, le même drame
qui se joue. Toujours la stupeur de vivre, la mort, l’amour, la toute-puissance du désir, la fulgurance de l’instant, l’immanence des présences, la joie et
le désarroi, la grandeur et les faiblesses du cœur humain, la folle sarabande des terreurs enfantines, la présence des fantômes, la détresse et l’espoir,
la rage et la fureur toujours tenaces malgré l’écoulement irrépressible
du temps, la conviction quasi inébranlable enfin que la lecture et l’écriture
sont les seuls recours qui vaillent (pour le narrateur du moins).
Pâture de vent est un chant d’amour halluciné, une sorte de danse macabre fiévreuse et envoûtante ponctuée d’éclats lumineux et de moments de grâce. On y croisera les figures du grand-père, de la mère, du petit frère mort-né, d’un ancêtre rital exilé devenu président, et bien d’autres encore. On y entendra aussi, nécessairement, la voix des morts, faisant chœur avec
celle des vivants, pour tenter modestement de rendre justice à l’intensité
des événements et, peut-être, d’attester de frêles épiphanies.
le soleil, toujours la même histoire, la même rengaine, le même drame
qui se joue. Toujours la stupeur de vivre, la mort, l’amour, la toute-puissance du désir, la fulgurance de l’instant, l’immanence des présences, la joie et
le désarroi, la grandeur et les faiblesses du cœur humain, la folle sarabande des terreurs enfantines, la présence des fantômes, la détresse et l’espoir,
la rage et la fureur toujours tenaces malgré l’écoulement irrépressible
du temps, la conviction quasi inébranlable enfin que la lecture et l’écriture
sont les seuls recours qui vaillent (pour le narrateur du moins).
Pâture de vent est un chant d’amour halluciné, une sorte de danse macabre fiévreuse et envoûtante ponctuée d’éclats lumineux et de moments de grâce. On y croisera les figures du grand-père, de la mère, du petit frère mort-né, d’un ancêtre rital exilé devenu président, et bien d’autres encore. On y entendra aussi, nécessairement, la voix des morts, faisant chœur avec
celle des vivants, pour tenter modestement de rendre justice à l’intensité
des événements et, peut-être, d’attester de frêles épiphanies.
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