Souvenirs de ma vie
EAN13
9782914373425
ISBN
978-2-914373-42-5
Éditeur
Symétrie
Date de publication
Collection
Perpetuum mobile
Nombre de pages
240
Dimensions
24 x 17 x 1,7 cm
Poids
479 g
Langue
français
Code dewey
780.92
Fiches UNIMARC
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Indisponible
« Écrits au courant de la plume, les Souvenirs de ma vie ne visent en aucune façon à la recherche, à l’élégance du style. Ils racontent simplement, comme on parle, la vie d’un petit paysan que les circonstances, le travail, la volonté, ont peu à peu transformé, et devenu ce que je suis aujourd’hui, un artiste convaincu, passionnément épris de son art. » (Rosnay, août 1912)Explorer les souvenirs du compositeur Théodore Dubois (1837-1924) permet de découvrir que l’auteur du Traité d’harmonie, des Sept Paroles du Christ et de la Toccata pour orgue est aussi le compositeur de nombreuses autres œuvres, variées par leur forme, leur caractère et leurs couleurs. À la lecture de ces pages vivantes et riches de détails historiques, apparaissent peu à peu les contours d’une personnalité musicale généreuse et attachante. Avec une grande simplicité, mais toujours avec une plume efficace et sincère, il dépeint aussi bien ses succès artistiques que sa vie familiale.D’abord organiste puis professeur et enfin directeur du Conservatoire à la fin d’un siècle balayé par un vaste renouvellement artistique, il développe ici sa conception de la musique et, au risque de s’attirer l’ironie de certains de ses contemporains, défend « l’évolution » face à « la révolution ». Dans ses lignes transparaît son attachement à une musique où « le sentiment, les impressions sont tout » et son œuvre qui – aujourd’hui – sort de l’oubli, offre une illustration convaincante de cette profession de foi. Nul doute que ce document, jusqu’alors inédit, offre un outil de premier ordre pour le chercheur en histoire comme en musicologie, regorgeant de précieuses anecdotes, comme celle de la « guerre des concertos » chez Pasdeloup : « Les oreilles du public n’étaient pas, comme aujourd’hui, habituées à des formules, à des harmonies qui, alors, paraissaient nouvelles, et qui maintenant sembleraient plutôt anodines. […] Il me souvient d’un concert chez Pasdeloup avant la guerre où Saint-Saëns faisait entendre pour la première fois un concerto de piano de la composition de Castillon. Le public, nerveux, montra une hostilité telle que Saint-Saëns dut finir le morceau au milieu des huées, des cris, des sifflets. Il eut le courage pourtant d’aller jusqu’au bout, mais lorsqu’à la fin on le rappela pour lui montrer que ce n’était pas à lui qu’on en voulait, il eut un petit salut sec qui disait clairement : “Je vous tiens pour des imbéciles”. »
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