- EAN13
- 9791037010629
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 21/09/2016
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Jean Greisch, les trois âges de la raison
Métaphysique, phénoménologique, herméneutique
Jérôme De Gramont
Hermann
Autre version disponible
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Papier - Hermann 39,00
Après la maxime phénoménologique « Aller aux choses mêmes », il importait sans
doute de faire droit à l’impulsion herméneutique : celle qui (nous) commande
de comprendre les œuvres qui parlent des choses mêmes. Après ce qui donne à
penser (Kant, Ricœur), ce qui force à penser (Deleuze) ou ce qui appelle à
penser (Heidegger), un quatrième motif est à interroger : ce qui porte la
pensée, au sens de ce qui la conduit jusqu’à nous. Nous pouvons bien rêver
d’une immédiate présence aux choses, nous savons aussi, et depuis le
commencement grec de la philosophie, que long est le chemin vers le simple, le
proche ou le natal. Ce chemin est celui de l’interprétation, celui qui
reconduit au-devant des phénomènes. Comment voir ce qui se donne ou entendre
ce qui nous appelle ? Comment retrouver le chemin des plus hautes questions,
celles que nous disons « métaphysiques » ? Nous ne le ferons pas seuls, sans
une histoire qui nous précède, sans des œuvres qui ouvrent le chemin, sans des
propédeutes voire des presbytres pour initier à cette tâche. Jean Greisch fut
et demeure l’homme d’un tel programme. Ces actes d’un colloque de Cerisy, tenu
en 2015, rendent un hommage appuyé à sa culture, à ses travaux sur la
métaphysique, la philosophie de la religion, la phénoménologie et sa greffe
herméneutique entendue stricto sensu, à ses engagements, bref à son humanisme
de l’homme toujours à naître.
doute de faire droit à l’impulsion herméneutique : celle qui (nous) commande
de comprendre les œuvres qui parlent des choses mêmes. Après ce qui donne à
penser (Kant, Ricœur), ce qui force à penser (Deleuze) ou ce qui appelle à
penser (Heidegger), un quatrième motif est à interroger : ce qui porte la
pensée, au sens de ce qui la conduit jusqu’à nous. Nous pouvons bien rêver
d’une immédiate présence aux choses, nous savons aussi, et depuis le
commencement grec de la philosophie, que long est le chemin vers le simple, le
proche ou le natal. Ce chemin est celui de l’interprétation, celui qui
reconduit au-devant des phénomènes. Comment voir ce qui se donne ou entendre
ce qui nous appelle ? Comment retrouver le chemin des plus hautes questions,
celles que nous disons « métaphysiques » ? Nous ne le ferons pas seuls, sans
une histoire qui nous précède, sans des œuvres qui ouvrent le chemin, sans des
propédeutes voire des presbytres pour initier à cette tâche. Jean Greisch fut
et demeure l’homme d’un tel programme. Ces actes d’un colloque de Cerisy, tenu
en 2015, rendent un hommage appuyé à sa culture, à ses travaux sur la
métaphysique, la philosophie de la religion, la phénoménologie et sa greffe
herméneutique entendue stricto sensu, à ses engagements, bref à son humanisme
de l’homme toujours à naître.
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