- EAN13
- 9791036903236
- Éditeur
- Seuil (réédition numérique FeniXX)
- Date de publication
- 1969
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Où l’on voit que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue. Tout le monde le
pense, mais personne ne le dit, ou bien on veut nous faire croire le
contraire. Tous les personnages de ce livre sont idiots. Ils ne disent que des
bêtises. Donc : style réaliste. John se promène à bicyclette. Noma ne l’aime
pas. Des soldats font la guerre (la solution Mao), un prêtre et des scouts
passent le temps à faire semblant de servir à quelque chose. Tout se réduit à
1 et 0 : la machine électronique. Mais 1 et 0 ne sont que la traduction
approximative d’un seul mot où tous les mots se réduisent à un seul, que
personne ne connaît. Chaque personnage cherche ce mot à sa façon ; illusion,
recherche vaine, refuge dans la plaisanterie, jeux de toutes sortes,
promenades, paysages ; d’où les descriptions d’un monde paradisiaque
luxuriant, d’un pays abandonné depuis cinquante ans où pousse une végétation
monstrueuse sous un climat très variable. Naissance et mort se rejoignent dans
le sommet seul repos de l’homme pensant : fatigué. Puisque toute proposition
se réduit à : a est a, bien que jamais a n’ait exactement le sens de a, d’où
une certaine folie...
pense, mais personne ne le dit, ou bien on veut nous faire croire le
contraire. Tous les personnages de ce livre sont idiots. Ils ne disent que des
bêtises. Donc : style réaliste. John se promène à bicyclette. Noma ne l’aime
pas. Des soldats font la guerre (la solution Mao), un prêtre et des scouts
passent le temps à faire semblant de servir à quelque chose. Tout se réduit à
1 et 0 : la machine électronique. Mais 1 et 0 ne sont que la traduction
approximative d’un seul mot où tous les mots se réduisent à un seul, que
personne ne connaît. Chaque personnage cherche ce mot à sa façon ; illusion,
recherche vaine, refuge dans la plaisanterie, jeux de toutes sortes,
promenades, paysages ; d’où les descriptions d’un monde paradisiaque
luxuriant, d’un pays abandonné depuis cinquante ans où pousse une végétation
monstrueuse sous un climat très variable. Naissance et mort se rejoignent dans
le sommet seul repos de l’homme pensant : fatigué. Puisque toute proposition
se réduit à : a est a, bien que jamais a n’ait exactement le sens de a, d’où
une certaine folie...
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