- EAN13
- 9782728315468
- Éditeur
- Publications de l’École française de Rome
- Date de publication
- 26/08/2022
- Collection
- Bibliothèque des Écoles françaises d’Athènes et de Rome
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Cicéron et la Commune
Le rhéteur comme modèle civique (Italie, XIIIe-XIVe s.)
Carole Mabboux
Publications de l’École française de Rome
Bibliothèque des Écoles françaises d’Athènes et de Rome
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782728315468
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Cicéron, en tant que maître d’éloquence, est l’un des auteurs classiques les
plus copiés au Moyen Âge. Figure tutélaire de la rhétorique, il est aussi un
modèle récurrent des pratiques vertueuses, christianisé par les Pères de
l’Église. À ces influences, l’historiographie consacrée à l’Italie communale a
ajouté une dimension politique, en notant, tout particulièrement dans le cadre
florentin, l’application des normes cicéroniennes aux définitions du juste
gouvernement et du bon citoyen. Or cette dette médiévale n’est pas datée avec
précision par les historiens : à quand faire remonter les prémices de l’«
humanisme civique » ? Ce livre vise à estimer le rôle formateur et
légitimateur attribué à Cicéron quant aux normes civiques communales. Par le
biais de l’auteur classique, il interroge l’unité et les spécificités des
idéaux politiques de cet espace institutionnel en mobilisant un large corpus :
sources normatives, florilèges, dictamina, traités de regimine, traductions
invitent à reconsidérer le regard « républicain » qu’aurait porté le lecteur
médiéval sur ce modèle antique.
plus copiés au Moyen Âge. Figure tutélaire de la rhétorique, il est aussi un
modèle récurrent des pratiques vertueuses, christianisé par les Pères de
l’Église. À ces influences, l’historiographie consacrée à l’Italie communale a
ajouté une dimension politique, en notant, tout particulièrement dans le cadre
florentin, l’application des normes cicéroniennes aux définitions du juste
gouvernement et du bon citoyen. Or cette dette médiévale n’est pas datée avec
précision par les historiens : à quand faire remonter les prémices de l’«
humanisme civique » ? Ce livre vise à estimer le rôle formateur et
légitimateur attribué à Cicéron quant aux normes civiques communales. Par le
biais de l’auteur classique, il interroge l’unité et les spécificités des
idéaux politiques de cet espace institutionnel en mobilisant un large corpus :
sources normatives, florilèges, dictamina, traités de regimine, traductions
invitent à reconsidérer le regard « républicain » qu’aurait porté le lecteur
médiéval sur ce modèle antique.
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