L'instituant contre l'institué, Essais d'analyse institutionnelle
EAN13
9782402289252
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Éditions Anthropos)
Date de publication
Collection
Sociologie et révolution
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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L'instituant contre l'institué

Essais d'analyse institutionnelle

FeniXX réédition numérique (Éditions Anthropos)

Sociologie et révolution

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782402289252
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    7.99

  • Aide EAN13 : 9782402622585
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    7.99
On peut parler de crise sociale à propos des « événements » de mai-juin 1968
parce que l’instituant y est apparu, violemment et de manière irrationnelle,
comme opposé à l’institué. Par « instituant », on entendra à la fois la
contestation, la capacité d’innovation et en général la pratique politique
comme « signifiant » de la pratique sociale. Dans « l’institué », on mettra
non seulement l’ordre établi, les valeurs, modes de représentation et
d’organisation considérés comme normaux, mais aussi les procédures habituelles
de prévision (économique, sociale, politique). L’étude qui suit a pour objet
de préciser le contenu de ces deux instances et de montrer que leur opposition
masque leur articulation dans le concept d’institution. Parce que les
contradictions ont éclaté dans la société française, l’instituant s’est
affronté de façon manichéenne à l’institué. Chacune de ces instances a mis en
lumière, du même coup, la violence hypocritement camouflée de l’instance
complémentaire. L’instituant a été perçu comme pure négativité : c’est la «
subversion ». De son côté, l’institué a été également perçu comme pure
négativité : c’est la « répression ». Nous allons essayer de comprendre la
pratique sociale née ou re-surgie au printemps 1968 en termes moins
réducteurs, en évitant de traduire l’événement, la dynamique sociale, par un
jeu d’éléments ou de structures déjà connus.
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