- EAN13
- 9782307047599
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Jean Souvenance)
- Date de publication
- 1945
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Médaillons
Notes sur Espé de Metz (1870-1937) et L. Barbedette (1890-1942)
Jean Souvenance
FeniXX réédition numérique (Jean Souvenance)
Livre numérique
« Il y a, dans la vie, des minutes où tout semble inutile et sombre, où l’on
se sent triste, infiniment triste. En ces minutes-là, un ami véritable peut
seul apporter calme et réconfort, Il sait trouver les gestes qui soulagent,
les mots qui soutiennent. Il renouvelle les joies sur les souffrances.
L’univers paraît plus petit et le cœur plus large lorsque sa voix console,
lorsque son sourire apaise. Il rend la confiance aux faibles, l’espoir aux
déshérités, l’audace aux hésitants, leur ouvre un monde merveilleux, plein de
rêves et de promesses, où s’effacent les vilenies de l’existence. Quand cet
ami succombe, quand jamais plus on ne voit son regard affectueux et que jamais
plus on n’entend ses bonnes paroles, une douleur extrême nous accable et nous
oppresse. En notre moi inquiet, blessé, meurtri, les souvenirs brillent d’une
douce lumière, pareille à celle des cierges éclairant quelque vieille
chapelle. Je me suis recueilli sur le passé d’êtres chers et j’ai ranimé mon
idéal à leur flamme. Ces pages sont une couronne pour leurs tombes, un vœu de
fidélité à la mémoire d’hommes généreux que guidèrent la justice et l’amour
dit prochain. » Jean Souvenance
se sent triste, infiniment triste. En ces minutes-là, un ami véritable peut
seul apporter calme et réconfort, Il sait trouver les gestes qui soulagent,
les mots qui soutiennent. Il renouvelle les joies sur les souffrances.
L’univers paraît plus petit et le cœur plus large lorsque sa voix console,
lorsque son sourire apaise. Il rend la confiance aux faibles, l’espoir aux
déshérités, l’audace aux hésitants, leur ouvre un monde merveilleux, plein de
rêves et de promesses, où s’effacent les vilenies de l’existence. Quand cet
ami succombe, quand jamais plus on ne voit son regard affectueux et que jamais
plus on n’entend ses bonnes paroles, une douleur extrême nous accable et nous
oppresse. En notre moi inquiet, blessé, meurtri, les souvenirs brillent d’une
douce lumière, pareille à celle des cierges éclairant quelque vieille
chapelle. Je me suis recueilli sur le passé d’êtres chers et j’ai ranimé mon
idéal à leur flamme. Ces pages sont une couronne pour leurs tombes, un vœu de
fidélité à la mémoire d’hommes généreux que guidèrent la justice et l’amour
dit prochain. » Jean Souvenance
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