- EAN13
- 9782221226865
- Éditeur
- FeniXX rédition numérique (Robert Laffont)
- Date de publication
- 1974
- Collection
- Un homme et son métier
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Terres vivantes, L’Afrique noire est mal partie, L’utopie ou la mort... Tout
au long de ces ouvrages, devenus aujourd’hui des classiques, René Dumont a
retracé ses expériences, livré le cheminement et les fruits d’une réflexion
qui apparaît comme une des plus riches de notre temps. Dans ce livre, en
revanche, il se penche sur lui-même, c’est-à-dire tout à la fois sur son
métier, agronome, et sur l’idéal qui l’anime : lutter contre le redoutable
fléau de la faim. Aussi, le professeur, chez lui, est-il indissociable de
l’homme d’action. René Dumont enseigne à l’« Agro » de Paris de 1933 à 1974.
Mais, de 1929 à 1932, il travaille autour d’Hanoï, dans la rizière tonkinoise,
où il découvre l’oppression coloniale, et il étudie les campagnes de la Chine
et de l’Inde, où se dévoile à lui le problème de la faim auquel il va
consacrer sa vie. C’est pourquoi, au lendemain de la guerre, il est sollicité
par divers gouvernements comme conseiller en matière de politique agricole, ce
qui le conduit à déborder sur de multiples disciplines difficiles à maîtriser
simultanément — économie, sociologie, politologie. De solides empoignades le
confrontent à Ben Bella, Sekou Touré, Bourguiba, Fidel Castro, Norodom
Sihanouk. Il sera mieux suivi en Chine, au Nord-Vietnam, en Zambie et en
Tanzanie. La famine mondiale, cependant, qui s’accroît jour après jour,
témoigne de l’échec de notre génération. René Dumont, aujourd’hui, est
mondialement célèbre, mais il sait que le combat auquel il a consacré son
existence ne souffre aucun répit. Aussi n’est-ce pas le moindre mérite de ce
livre, familier et généreux, passionné et passionnant, que de nous inciter à
la plus nécessaire des prises de conscience.
au long de ces ouvrages, devenus aujourd’hui des classiques, René Dumont a
retracé ses expériences, livré le cheminement et les fruits d’une réflexion
qui apparaît comme une des plus riches de notre temps. Dans ce livre, en
revanche, il se penche sur lui-même, c’est-à-dire tout à la fois sur son
métier, agronome, et sur l’idéal qui l’anime : lutter contre le redoutable
fléau de la faim. Aussi, le professeur, chez lui, est-il indissociable de
l’homme d’action. René Dumont enseigne à l’« Agro » de Paris de 1933 à 1974.
Mais, de 1929 à 1932, il travaille autour d’Hanoï, dans la rizière tonkinoise,
où il découvre l’oppression coloniale, et il étudie les campagnes de la Chine
et de l’Inde, où se dévoile à lui le problème de la faim auquel il va
consacrer sa vie. C’est pourquoi, au lendemain de la guerre, il est sollicité
par divers gouvernements comme conseiller en matière de politique agricole, ce
qui le conduit à déborder sur de multiples disciplines difficiles à maîtriser
simultanément — économie, sociologie, politologie. De solides empoignades le
confrontent à Ben Bella, Sekou Touré, Bourguiba, Fidel Castro, Norodom
Sihanouk. Il sera mieux suivi en Chine, au Nord-Vietnam, en Zambie et en
Tanzanie. La famine mondiale, cependant, qui s’accroît jour après jour,
témoigne de l’échec de notre génération. René Dumont, aujourd’hui, est
mondialement célèbre, mais il sait que le combat auquel il a consacré son
existence ne souffre aucun répit. Aussi n’est-ce pas le moindre mérite de ce
livre, familier et généreux, passionné et passionnant, que de nous inciter à
la plus nécessaire des prises de conscience.
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