- EAN13
- 9782081467743
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 07/11/2018
- Collection
- Littérature et civilisation
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Flammarion 7,90
Roman des «Études de mœurs» balzaciennes, Béatrix (1839) retrace l’éducation
sentimentale de Calyste du Guénic, jeune homme breton aspirant à la beauté et
à l’intelligence. Par l’entremise de sa protectrice Camille Maupin, écrivaine
et musicienne mondaine, il rencontre Béatrix de Rochefide, incarnation de la
femme fatale, dont il ne tarde pas à tomber éperdument amoureux… Selon Julien
Gracq, «la psychologie de Balzac atteint ici à des perspectives qu’on croirait
à tort réservées au seul Dostoïevski. Dès le début de ce roman […], Balzac
nous fait entendre fortement qu’il ne saurait y avoir de tragédie véritable
sans la conjuration de ces forces obscures que les écrivains classiques
nomment fatalité, mais que lui, Balzac, fidèle à son sens galvanique de
l’homme, à sa croyance instinctive en la toute-puissance de la volonté, nous
révèle ici n’être rien d’autre qu’un profond, un radical goût du malheur».
sentimentale de Calyste du Guénic, jeune homme breton aspirant à la beauté et
à l’intelligence. Par l’entremise de sa protectrice Camille Maupin, écrivaine
et musicienne mondaine, il rencontre Béatrix de Rochefide, incarnation de la
femme fatale, dont il ne tarde pas à tomber éperdument amoureux… Selon Julien
Gracq, «la psychologie de Balzac atteint ici à des perspectives qu’on croirait
à tort réservées au seul Dostoïevski. Dès le début de ce roman […], Balzac
nous fait entendre fortement qu’il ne saurait y avoir de tragédie véritable
sans la conjuration de ces forces obscures que les écrivains classiques
nomment fatalité, mais que lui, Balzac, fidèle à son sens galvanique de
l’homme, à sa croyance instinctive en la toute-puissance de la volonté, nous
révèle ici n’être rien d’autre qu’un profond, un radical goût du malheur».
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