• Une lecture enrichissante

    Petite précision… je ne suis pas ici pour relancer la polémique : papier ou numérique ?

    J’ai été tentée par cet essai, car je suis curieuse de nature. Il faut reconnaitre que c’est un sujet brûlant actuellement, et j’avais tout simplement envie d’en apprendre un peu plus, de réfléchir sur la question. Car oui, cet essai, pousse à la réflexion. Avant de commencer ma lecture, je ne pensais que très peu au livre numérique, et je ne me posais aucune question particulière… Or, cela fait maintenant quelques semaines que j’ai terminé ce livre, et je repense souvent à ce que j’ai lu car j’ai appris énormément de choses.

    Ainsi, Internet et plus globalement la lecture sur un écran, entraine des problèmes de concentration. On survole le texte plus qu’on le lit, on picore par-ci, par-là, on se laisse facilement distraire. Je n’avais jamais remarqué ce phénomène avant, mais il est on ne peut plus vrai.
    De même, l’un des grands arguments en faveur du livre numérique, c’est qu’il est écologique ! Et bien c’est… totalement faux, je cite :

    « Le livre papier est nettement plus vert ; afin d’amortir écologiquement un seul reader, il faudrait en effet y lire au moins 240 e-books en 3 ans ! Quant au bilan carbone de l’appareil, il s’amortirait en… une quinzaine d’années d’utilisation ! Sauf que la machine aura rendu l’âme, ou son tablier, bien avant cette échéance. » p. 38

    Cette dernière phrase m’amène également à penser à l’obsolescence programmée de tous nos appareils électroniques. C’est triste, mais c’est la réalité. Nos appareils sont ainsi programmés pour tomber en panne au bout d’un certain nombre d’années, ainsi on est obligé d’en racheter et de continuer à remplir les poches des fabricants… Tandis que le livre papier, lui, n’a pas d’option « autodestruction ».

    J’ai également été surprise en apprenant que certains readers vont même jusqu’à reproduire le bruit des pages qui se tournent - vous le saviez sans doute déjà, mais moi je n’ai jamais suivi les « innovations ». C’est beaucoup d’efforts pour seulement copier ce qui existe déjà, à mon sens le numérique devrait plutôt essayer de se différencier du livre papier… Car au final, il ne faut pas oublier que le numérique et le papier peuvent parfaitement cohabiter.

    « Pourquoi donc réinventer en moins bien ce qui marche parfaitement ? » p. 49

    En conclusion, ce ne sont là que quelques points que l’auteur aborde. Une lecture intéressante et enrichissante qui fait réfléchir sur un sujet d’actualité.