Pascale B.

Roman

Héloïse d'Ormesson

21,00
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30 août 2021

Chaotique

Premier roman biographique abouti racontant la vie d’un éducateur spécialisé, hasardeuse et impliquée au milieu de jeunes marginalisés aussi vulnérables que dangereux ; évoquant parallèlement sa propre enfance chargée d’humiliations au sein d’une famille atypique …..

Courbé par ses 2 mètres, et décidément déçu par ses parents qui le dénigre, Frédéric Ploussard nous scotche !
D’une écriture narrative et descriptive dense mais lisible, sur un ton familier parfois grossier, l’auteur immerge le lecteur dans l’environnement désaxé tant du foyer « La dent du diable » qui porte bien son nom que d’une famille « catho » surréaliste coutumière de « noëls de merde » et de remontrances haineuses.

Lecture riche en anecdotes loufoques et observations humoristiques et caustiques, vers une fin optimiste ….. et c’est tant mieux !....

22,90
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30 août 2021

Coup de coeur

Au large de la côte de la Colombie-Britannique …….
Ce roman captivant couvre la famille Greenwood de 1934 jusqu'à une date future de 2038, une fresque familiale peu conventionnelle sur quatre générations, intimement liée à l’environnement végétal.
Du baron de l’industrie forestière à la militante écologique, du charpentier au botaniste ; chaque descendance devient une « couche » dans l’arbre généalogique.

Chaque nouvelle période apporte au lecteur des surprises portées par des personnages aux relations étonnantes et incisives, poursuivis par des forces obscures, contrastant avec la beauté et la force des forêts.
Une odyssée fascinante dont l’arbre est le fil rouge, dont les nombreux rebondissements rendent le lecteur dépendant et pourraient le sensibiliser sur le destin de l’humanité et la nécessité de préserver la nature….

Ce talent d’écriture est une vraie récompense à la lecture ! Ecrivain épatant et doué.

« Pour foutre sa vie en l’air, faut déjà en avoir une »

« C’est un crime de faire porter aux jeunes le chagrin des anciens »

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30 août 2021

Le Glasgow des années 1980
Agnès Bain est une belle femme au charme certain. Mais Agnès Bain porte au fond d’elle les souffrances d’une enfance aux vapeurs de whisky. Face à ses rêves jamais éclos, la bière va s’inviter tout naturellement dans sa vie de tous les jours. En même temps, cette addiction va l’isoler de façon inexorable des siens, des gens du quartier, du monde du travail, la laissant dans une solitude sirupeuse, une solitude déshabillée de toute compromission.
L’auteur, Douglas Stuart, dans une écriture à la fois délicate et crue, nous décrit un univers froid comme une canette, et en même temps nous fait vivre l’amour et la tristesse du dernier fils d’Agnès, Shuggie, qui s’est juré de rester avec elle pour tenter de la protéger d’elle-même et des autres.
Une existence où chaque personnage ne croit pas au lendemain, une existence qui ne peut dévier quoiqu’on en pense, quoiqu’on espère !

Roman

Robert Laffont

18,00
Conseillé par
30 août 2021

Ne pas perdre pieds .....

A peine né, Jérémy dévorait sa mère …. Depuis sa mort, il accumule la mélancolie empêchant le deuil.
Sa compagne Camille est incassable, déterminée à le réparer, le guérie….
Dans cette vie à l’équilibre précaire, Jérémy pourrait-il devenir père et moins fils ?.....

Ce récit est un combat suffocant dont Antoine Dole pèse les mots avec brio. Son phrasé est pertinent, étoffant et décortiquant les situations et les sentiments avec densité.
Une écriture implacable, incroyable ou excessive ?

Flammarion

20,00
Conseillé par
28 août 2021

Révolution en cuisine

"Le Chien" est un homme farouche, in-civilisé, arrivé d’on ne sait où ; indéniablement à l’état sauvage. Mo le prend en charge pour lui enseigner la cuisine dans un restaurant prestigieux.
"Le Chien" s’avère être un prodige culinaire guidé par ses sens et son instinct. Même si son talent est desservi par son entêtement et son indomption, la dégustation de ses surprenantes assiettes bouleverse son entourage et déclenche la volupté.

Récit ébouriffant de l’escalade sociale d’un homme incontrôlable travaillant les ingrédients comme un possédé….Akiz surprend agréablement par son style, épate par ses métaphores, n’épargnant pas le lecteur sur le gavage à l’armagnac d’ortolans borgnes !...

A lire jusqu’à la dernière goutte !....

« Des histoires et des images du monde entier grimpaient sur sa langue »

« J’étais surchauffé comme un thermomètre sous un bec Bunsen, et j’avais des fourmis dans les gencives »