Pascale B.

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25 mars 2024

Obscurité polaire

L’auteure s’est inspirée d’une toile de l’artiste suédoise Anna Boberg au Musée d’art moderne de Paris, son récit explore la quête artistique et libre de Boberg, dépeignant ses défis et son processus créatif dans les îles Lofoten.

Le roman est poétique, les mots choisis et justes plongent le lecteur dans les émotions et la ténacité d’une artiste authentique et déterminée, choisissant délibérément la solitude pour se retirer devant sa toile et s’immerger dans la contemplation d’un lieu singulier.
Chaque phrase est choisie avec justesse, telle une touche de peinture habile, capturant les nuances de couleurs, les lignes et les formes, les jeux de lumières, pour saisir la beauté des lieux. L’artiste passionnée ponctue son récit d’anecdotes et de souvenirs et décrit l’apothéose d’un couple qui se suffit.

« La solitude, il faut savoir l’habiter, par la passion ou par l’exaltation. Rien ne me rend plus heureuse que notre solitude à deux ».

« L’Inde ne se visite pas à distance raisonnable, elle s’insinue en vous »