- EAN13
- 9791094225417
- Éditeur
- Actualités Éditions
- Date de publication
- 09/2021
- Collection
- Les Orfèvres
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9791094225417
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Je ne me souviens toujours pas de son visage parle de notre attachement à la
terre et à sa mémoire, de l’expropriation à l’expulsion. Sous forme de conte
dramatique et d’hyperbole, la violence y est sans commune mesure, nous donnant
à voir la dévastation du territoire mexicain. Jamais frontale, toujours avec
délicatesse, l’œuvre construit elle-même ses images bien qu’elle s’appuie sur
un fait avéré, celui des villages dits magiques, pour composer un tableau
autonome de son origine. Les personnages, abandonnés au milieu d’une guerre
invisible sont victimes des narcotrafiquants. Les complices, eux, sont flous,
moins tangibles.
La routine du village de Mier est brisée lorsqu’une tête apparaît,
littéralement, au bord d’une route, à titre d’avertissement. Elle parle, mais
ne se souvient plus de son âge. Elle est là depuis toujours dit-elle, cette
tête. Elle est une preuve du crime organisé, et devient la protagoniste de ce
drame de facture surréaliste qui rompt tous les codes de la vraisemblance pour
nous mener dans un espace imaginaire où dignité et solitude vont main dans la
main.
Lara reprend le dispositif dramaturgique d’une œuvre parlante, tout comme le
programme gouvernemental « Magical town » destiné à stimuler le tourisme dans
certaines villes.
terre et à sa mémoire, de l’expropriation à l’expulsion. Sous forme de conte
dramatique et d’hyperbole, la violence y est sans commune mesure, nous donnant
à voir la dévastation du territoire mexicain. Jamais frontale, toujours avec
délicatesse, l’œuvre construit elle-même ses images bien qu’elle s’appuie sur
un fait avéré, celui des villages dits magiques, pour composer un tableau
autonome de son origine. Les personnages, abandonnés au milieu d’une guerre
invisible sont victimes des narcotrafiquants. Les complices, eux, sont flous,
moins tangibles.
La routine du village de Mier est brisée lorsqu’une tête apparaît,
littéralement, au bord d’une route, à titre d’avertissement. Elle parle, mais
ne se souvient plus de son âge. Elle est là depuis toujours dit-elle, cette
tête. Elle est une preuve du crime organisé, et devient la protagoniste de ce
drame de facture surréaliste qui rompt tous les codes de la vraisemblance pour
nous mener dans un espace imaginaire où dignité et solitude vont main dans la
main.
Lara reprend le dispositif dramaturgique d’une œuvre parlante, tout comme le
programme gouvernemental « Magical town » destiné à stimuler le tourisme dans
certaines villes.
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