- EAN13
- 9791094225400
- Éditeur
- Actualités Éditions
- Date de publication
- 09/2021
- Collection
- Les Orfèvres
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9791094225400
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La Face B de la matière est un texte sur l’anarchie sous forme de documentaire
scénique, où la rhétorique n’est qu’une métaphore de l’échec. L’anarchie comme
politique et comme caprice de la matière dans le corps, l’anarchie du premier
acteur de tous les temps : Lucifer.
C’est un récit de la dévoration des êtres entre eux et aussi de leur
formidable capacité à détruire toutes les espèces vivantes. C’est une fable
sur la vengeance de tout ce que les humains tuent pour qu’existent
l’imagination et la fiction.Il y est question d’une meurtrière à qui l’on
transplante le cœur d’un ours polaire et qui part faire un road trip d’hôtel
en hôtel, composant ainsi un opéra à l’intrigue simple et classique : un
requin tombe amoureux d’une requine qui le repousse. Le requin lui apporte
alors un petit bouquet de touristes ensanglantés en provenance d’une plage et
chante tragiquement son amour. Enfin, c’est un récit sur ce que nous
engloutissons et ce que nous recrachons, de la matière et des mots, pour
combler le néant qui nous forme. La salle de théâtre où se joue la pièce
devient alors l’un des protagonistes, un vide ancestral que les femmes et les
hommes essaient sans cesse d’emplir.
scénique, où la rhétorique n’est qu’une métaphore de l’échec. L’anarchie comme
politique et comme caprice de la matière dans le corps, l’anarchie du premier
acteur de tous les temps : Lucifer.
C’est un récit de la dévoration des êtres entre eux et aussi de leur
formidable capacité à détruire toutes les espèces vivantes. C’est une fable
sur la vengeance de tout ce que les humains tuent pour qu’existent
l’imagination et la fiction.Il y est question d’une meurtrière à qui l’on
transplante le cœur d’un ours polaire et qui part faire un road trip d’hôtel
en hôtel, composant ainsi un opéra à l’intrigue simple et classique : un
requin tombe amoureux d’une requine qui le repousse. Le requin lui apporte
alors un petit bouquet de touristes ensanglantés en provenance d’une plage et
chante tragiquement son amour. Enfin, c’est un récit sur ce que nous
engloutissons et ce que nous recrachons, de la matière et des mots, pour
combler le néant qui nous forme. La salle de théâtre où se joue la pièce
devient alors l’un des protagonistes, un vide ancestral que les femmes et les
hommes essaient sans cesse d’emplir.
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