- EAN13
- 9782706275227
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Grasset)
- Date de publication
- 1965
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Une citadine part travailler dans une ferme : on lui confie la garde des
moutons. Le berger précédent, Julio, a dû quitter son emploi assez
précipitamment pour des raisons qui restent obscures. La bergère impromptu,
qui commence à prendre goût à son métier, fera de même. Pourquoi ?
L’attachement, la fascination que l’un — humain ou animal — exerce sur un
autre sont un mystère, et suscitent des drames, inexpliqués. Ici, peut-être...
parce que les protagonistes sont des gens que l’on appelle simples, qui
parlent et mentent crûment. D’un bout à l’autre (ou presque) du roman,
l’auteur n’est qu’une oreille. Les voix qu’elle enregistre sont celles d’un
petit monde étroit dans lequel le lecteur est, à son tour, précipité : la
patronne, la Grande Marcelle ; Joseph, son mari ; Amédée, le fils ; la grand-
mère, dite « la Duchesse » ; un voisin, le père Pierre, un autodidacte de
campagne, et, à la fin, un familier bien intentionné et qui n’y comprend
goutte. Voix successives et alternées, prises en direct, composent le récit, à
la manière d’un mythe, autour d’un personnage absent qui a laissé à tous un
souvenir vivace mais différent (Julio), et une présence muette et importante,
la chienne Litou. Comme dans les mythes, la vérité court, sous-jacente, à
travers les pires aveuglements. L’originalité de l’œuvre est frappante.
Propos, motif, construction, style, langue, et le mélange brut d’humour et
d’émotion, tout est fort d’une résonance profonde. Et, en relief, un livre
drôle. Un roman nouveau.
moutons. Le berger précédent, Julio, a dû quitter son emploi assez
précipitamment pour des raisons qui restent obscures. La bergère impromptu,
qui commence à prendre goût à son métier, fera de même. Pourquoi ?
L’attachement, la fascination que l’un — humain ou animal — exerce sur un
autre sont un mystère, et suscitent des drames, inexpliqués. Ici, peut-être...
parce que les protagonistes sont des gens que l’on appelle simples, qui
parlent et mentent crûment. D’un bout à l’autre (ou presque) du roman,
l’auteur n’est qu’une oreille. Les voix qu’elle enregistre sont celles d’un
petit monde étroit dans lequel le lecteur est, à son tour, précipité : la
patronne, la Grande Marcelle ; Joseph, son mari ; Amédée, le fils ; la grand-
mère, dite « la Duchesse » ; un voisin, le père Pierre, un autodidacte de
campagne, et, à la fin, un familier bien intentionné et qui n’y comprend
goutte. Voix successives et alternées, prises en direct, composent le récit, à
la manière d’un mythe, autour d’un personnage absent qui a laissé à tous un
souvenir vivace mais différent (Julio), et une présence muette et importante,
la chienne Litou. Comme dans les mythes, la vérité court, sous-jacente, à
travers les pires aveuglements. L’originalité de l’œuvre est frappante.
Propos, motif, construction, style, langue, et le mélange brut d’humour et
d’émotion, tout est fort d’une résonance profonde. Et, en relief, un livre
drôle. Un roman nouveau.
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