Tati et le film sans fin
EAN13
9782331076497
Éditeur
Glénat BD
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Tati et le film sans fin

Glénat BD

Indisponible

Autre version disponible

Une plongée dans l’univers drôle et poétique d’un des plus grands cinéastes
français du XXe siècle.

Avant de devenir un cinéaste de renom, Jacques Tati avait un rêve : devenir
clown ! Clown, il n’a cessé de l’être en inventant des gags sous ses multiples
casquettes : mime, acteur, scénariste, réalisateur… Destiné à reprendre
l’entreprise familiale, le jeune Jacques est médiocre à l’école mais a l’œil
pour saisir les situations burlesques du quotidien. Ce regard sur le monde, il
va le sublimer dans le music-hall dès les années 30. En découvrant Tati sur
scène, Colette dira qu’il a créé « quelque chose qui participe du sport, de la
danse, de la satire et du tableau vivant ». Cette approche fera aussi son
succès au cinéma : avec son premier coup d’essai, il signe son premier
chef-d’œuvre : Jour de fête (1949). Entouré d’amateurs, Tati obtient le Grand
prix du cinéma français (1950). Sur le tournage, il contrôle tout sauf la
couleur, qui lui échappe de peu ! Puis, en 1953, une silhouette atypique
s’avance, celle de Monsieur Hulot. Personnage cultissime, cet anti-charlot à
la pipe qui fait corps avec Tati devient récurrent. Acclamé, Tati se verra
auréolé de succès avec son 3e long-métrage, Mon oncle (1958). Évitant les
sirènes d’Hollywood, il préfère se lancer dans Playtime (1967), un projet
titanesque. Pour installer l’absurde, il construit une ville-décor et se ruine
! Il perdra sa maison de production et, dans la foulée, les droits de ses
propres films avant de repasser derrière la caméra dans les années 70.
Privilégiant le geste aux dialogues, retravaillant le son tel un véritable
chef d’orchestre, Tati invente un univers à part et devient en seulement six
films, un des maîtres incontestables du cinéma français et international. Il
recevra le César du cinéma en 1977 pour l'ensemble de son œuvre avant de
s’éteindre en 1982 en laissant inachevé un ultime scénario, Confusion…
Arnaud Le Gouëfflec et Olivier Supiot croquent avec justesse l’homme au-delà
de la légende dans ce roman graphique poétique et touchant, au graphisme
remarquable, prolongeant à merveille l’atmosphère drolatique et enjouée de ce
cinéaste de génie. Une pure pépite narrative et visuelle !
S'identifier pour envoyer des commentaires.