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Conseillé par Marie-Françoise G. (Libraire)23 janvier 2023
Un musée qui se transforme
L'auteur a passé une nuit dans le musée belge Africa Museum, appelé à l'origine Musée du Congo belge. Sa déambulation nocturne permet de retracer les méfaits de la colonisation, du moins la brutalité envers les autochtones décidée par le roi Léopold II, bien que le musée ait été complètement remanié et expurgé des connotations coloniales voire racistes. L'auteur mit son lit de camp au pied de l'éléphant gigantesque, le King Kasaï, tué expressément pour le Musée.
Le livre montre bien les changements de mentalité à travers les métamorphoses du musée, lieu dont Hergé s'était inspiré à l'époque pour " Tintin au Congo ". -
Conseillé par Alex-Mot-à-Mots30 mai 2023
musée
Dans le cadre de la collection Ma nuit au musée, l’auteur décide de passer la nuit à l’Africa Museum de Bruxelles à Tervuren.
J’ai donc découvert un musée, ou plutôt ce que l’auteur a bien voulu m’en dire.
J’ai trouvé que Christophe Boltanski s’est focalisé sur la lignée des Boekhat, grande famille belge qui compte quelques explorateurs dans ses rangs.
J’ai souri que l’auteur s’interroge sur le fait que l’entrée se fasse par le niveau -1. Un peu comme au Louvre, non ?
J’ai découvert les dioramas, et me suis rappelée certains mises en scène du Musée d’Histoire Naturelle de Londres ou de New-York.
J’ai été étonnée que l’auteur ne prévoit qu’une bouteille d’eau et pas de lampe de poche, et qu’il soit obligé de s’éclairer avec la lampe torche de son téléphone portable, ce qui réduit son exploration du musée.
J’ai aimé que le livre s’ouvre et se ferme sur Sambo, Zao, Ekia, Pemba, Kitoukwa, Mibange et Mpeia, les sept congolais du zoo de Tervuren, mort en Belgique.
L’image que je retiendrai :
Celle de l’éléphant à l’oeil triste qui donne son nom au livre.