La petite-fille

Bernhard Schlink

Gallimard

  • Conseillé par (Libraire)
    4 mars 2023

    Peut-on changer l'opinion d'un proche ?

    Le grand-père, Kaspar, nous raconte l'histoire de sa famille à partir du moment où meurt sa femme alcoolique, Birgit. 1964, avec l'Allemagne divisée entre Est et Ouest, puis la réunification et, de nos jours, la résurgence de mouvements " volkisch " qui sont nationalistes, racistes et anti-immigration... Difficile pour Kaspar de voir sa petite-fille dans ce mouvement. Belle analyse de sa part pour essayer de la raisonner par les ressorts psychologiques, sans la heurter de front, malgré l'idéologie ancrée chez elle par son éducation.
    Bel hommage à l'art, surtout la littérature et la musique classique.


  • Conseillé par
    4 mai 2023

    Allemagne

    À partir de ce moment, j’ai découvert les communautés völkisch : des communautés souvent de paysans qui vivent à l’heure du culte teuton.

    La fille de Svenja, Sigrun, a 14 ans et est fière d’avoir pour héros Rudolf Hess, Irma Grese ou encore Frederike Krüger.

    J’ai aimé la façon dont Kaspar prend soin de sa petite-fille par alliance : il ne brusque pas les parents, mais la prend chez lui pendant les vacances, lui fait découvrir la musique, et Sigrun se révèle douée pour le piano.

    Kaspar étant libraire, Sigrun va découvrir peu à peu une autre littérature, par elle-même.

    J’ai aimé apprendre que la RDA s’étendait des monts Métallifères aux plages de la Baltique.

    Un roman sur une certaine Allemagne qui ne veut pas baisser la tête devant les vainqueurs et inculque à ses enfants le culte du combat. Ce qui va poser problème à Sigrun.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de l’amie d’enfance de Birgit, Paula, qui lui envoie des cartes postale de RDA représentant des tableaux. Le premier, La belle chocolatière de Liotard, pose question à Kaspar.