Transition écologique : le coût des rêves

L’Homme, par ses activités, rejette du gaz carbonique. Or, pour les écologistes, ce gaz carbonique est responsable du réchauffement de la planète qui entraine à son tour les pires catastrophes. Le discours écologistes exige donc que l’Homme renonce à émettre du CO2.
Ce «  net zero  » est devenu l’objectif majeur de toutes les politiques publiques françaises, loin devant la réduction du taux de chômage, la défense de l’agriculture ou la réduction de la dette.
La question de savoir combien tout cela va coûter aux Français n’est, elle, pas prioritaire du tout. On dispose de deux chiffres relatifs aux coûts en 2030  : 40 milliards en dépenses publiques supplémentaires, selon le ministère des Finances  ; 70 milliards en investissements supplémentaires, selon un rapport de M. Pisani-Ferry. Le présent ouvrage va montrer que ces chiffres, qui sont élevés, sont cependant très partiels car la plupart des mesures décidées n’impliquent en effet ni dépenses publiques ni investissements.
Cet essai tente de chiffrer ces coûts totaux de la planification écologique, selon la méthode éprouvée de l’analyse coûts-bénéfices  ou analyse socio-culturelle.
Il aboutit à un montant, certainement sous-évalué, de 1000 milliards à l’horizon 2050. Une somme hors de portée pour le pays. Pour quel objectif selon les méthodes de calcul du GIEC ? Une baisse de la température du globe de 0,000022°c.

Après des études à HEC, à Harvard et un doctorat d’économie, Rémy Prud’homme a enseigné à Lille, à Paris XII ainsi qu’au MIT.