- EAN13
- 9791035109370
- Éditeur
- Publications de la Sorbonne
- Date de publication
- 25/01/2024
- Collection
- Philosophie
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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L’amibe et la machine
Raymond Ruyer philosophe de la vie
Bertrand Vaillant
Publications de la Sorbonne
Philosophie
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9791035109370
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« Le “ Je ” de l’homme que je suis, centre d’activités sensées, peut-il
s’isoler, se poser dans le vide, enfant trouvé métaphysique ? » Assurément
non, pour le philosophe Raymond Ruyer (1902-1987) : conscience humaine ne
saurait être comprise que comme un cas particulier de l’activité commune à
tous les vivants, voire à tout être véritable. Pour Ruyer, toutes les
explications mécanistes de l’émergence de la conscience à partir d’une matière
inerte ont échoué, il est donc temps de rompre tant avec le dualisme qu’avec
le matérialisme mécaniste, pour repenser ensemble et radicalement la
conscience, la vie et la matière. Au milieu du xxe siècle, il élabore ainsi
une philosophie panpsychiste et finaliste qui fait de la conscience « l’étoffe
même du monde ». S’appuyant sur une connaissance solide des sciences de son
temps, de l’embryologie à la cybernétique, il s’efforce de montrer que cette
version renouvelée du finalisme, inscrite dans la filiation de Leibniz,
Schopenhauer, Bergson ou encore Whitehead, correspond bien mieux que le
mécanisme à notre connaissance de la vie. Ce faisant, il développe une pensée
originale, à l’audace métaphysique certaine, dont les intuitions donnent à
voir ce que l’attention au vivant fait aux catégories classiques de la
philosophie, et combien elle nous force à les refonder. Ce livre se penche sur
les méthodes, les sources et les arguments de la théorie ruyérienne du vivant.
Il s’efforce de mettre en évidence ses forces et ses faiblesses, voire ses
dangers, quand elle prétend appliquer la « psycho-biologie » à des questions
morales, sociales et politiques.
s’isoler, se poser dans le vide, enfant trouvé métaphysique ? » Assurément
non, pour le philosophe Raymond Ruyer (1902-1987) : conscience humaine ne
saurait être comprise que comme un cas particulier de l’activité commune à
tous les vivants, voire à tout être véritable. Pour Ruyer, toutes les
explications mécanistes de l’émergence de la conscience à partir d’une matière
inerte ont échoué, il est donc temps de rompre tant avec le dualisme qu’avec
le matérialisme mécaniste, pour repenser ensemble et radicalement la
conscience, la vie et la matière. Au milieu du xxe siècle, il élabore ainsi
une philosophie panpsychiste et finaliste qui fait de la conscience « l’étoffe
même du monde ». S’appuyant sur une connaissance solide des sciences de son
temps, de l’embryologie à la cybernétique, il s’efforce de montrer que cette
version renouvelée du finalisme, inscrite dans la filiation de Leibniz,
Schopenhauer, Bergson ou encore Whitehead, correspond bien mieux que le
mécanisme à notre connaissance de la vie. Ce faisant, il développe une pensée
originale, à l’audace métaphysique certaine, dont les intuitions donnent à
voir ce que l’attention au vivant fait aux catégories classiques de la
philosophie, et combien elle nous force à les refonder. Ce livre se penche sur
les méthodes, les sources et les arguments de la théorie ruyérienne du vivant.
Il s’efforce de mettre en évidence ses forces et ses faiblesses, voire ses
dangers, quand elle prétend appliquer la « psycho-biologie » à des questions
morales, sociales et politiques.
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