- EAN13
- 9782824905259
- Éditeur
- République des Lettres
- Date de publication
- 14/12/2019
- Collection
- Weil
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782824905259
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En 1934, après avoir achevé la rédaction de "Réflexions sur les causes de la
liberté et de l’oppression sociale", Simone Weil, à l’époque professeur
agrégée de philosophie et militante syndicale et politique (plus anarchiste
que marxiste), décide de prendre un congé de l’éducation pour «études
personnelles». Dans le cadre de sa réflexion, elle porte en effet son
attention sur les conditions de vie, de travail et de développement des
ouvriers et souhaite faire l’expérience directe de l’usine. Elle s’engage
d’abord comme manœuvre à l’usine Alsthom, puis devient fraiseuse chez Renault.
C’est de cette expérience vécue de deux années (1934-1935) qu’elle rend compte
dans "La Condition ouvrière". L’ouvrage est composé de son «Journal d’usine»,
où elle consigne au jour le jour ses observations, son travail, ses
rencontres, ses horaires, ses gains, ses souffrances morales et physiques, et
d’un riche ensemble de textes et de lettres où elle dégage la philosophie et
la morale de cette expérience. "La Condition ouvrière" est un document brut,
sans lyrisme ni sentimentalité, où s’affirme la soif d’attention au présent et
la position éthique fondamentale de Simone Weil, celle d’être toujours du côté
des opprimés.
liberté et de l’oppression sociale", Simone Weil, à l’époque professeur
agrégée de philosophie et militante syndicale et politique (plus anarchiste
que marxiste), décide de prendre un congé de l’éducation pour «études
personnelles». Dans le cadre de sa réflexion, elle porte en effet son
attention sur les conditions de vie, de travail et de développement des
ouvriers et souhaite faire l’expérience directe de l’usine. Elle s’engage
d’abord comme manœuvre à l’usine Alsthom, puis devient fraiseuse chez Renault.
C’est de cette expérience vécue de deux années (1934-1935) qu’elle rend compte
dans "La Condition ouvrière". L’ouvrage est composé de son «Journal d’usine»,
où elle consigne au jour le jour ses observations, son travail, ses
rencontres, ses horaires, ses gains, ses souffrances morales et physiques, et
d’un riche ensemble de textes et de lettres où elle dégage la philosophie et
la morale de cette expérience. "La Condition ouvrière" est un document brut,
sans lyrisme ni sentimentalité, où s’affirme la soif d’attention au présent et
la position éthique fondamentale de Simone Weil, celle d’être toujours du côté
des opprimés.
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