Peintres nouveaux,
EAN13
9782814504530
Éditeur
PublieNet
Date de publication
Collection
Nos Classiques
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Peintres nouveaux

"Cependant, trop d’artistes-peintres adorent encore les plantes, les pierres, l’onde ou les hommes."

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  • Aide EAN13 : 9782814504530
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La relation des poètes aux peintres est complexe: certes pas un artiste d'un
côté, et un artisan du langage à son service de l'autre.

Les peintres qui bousculent la règle du jeu (et quelle période plus riche et
plus sismique que ce tout début du XXe siècle, avec Picasso, Braque, Juan
Gris, Léger, Duchamp...) provoquent d'abord le refus des bien-pensants. Il
s'agit pour la langue de venir justifier cette rupture, analyser ce défi neuf
à la beauté.

Mais les poètes sont des silencieux, loin de la reconnaissance publique des
premiers. La novation radicale d'Alcools est contemporaine de ces textes :
comme Baudelaire dans ses textes sur Constant Guys ou Delacroix, comme Ponge
dans son Atelier contemporain, il s'agit aussi, pour le poète, de définir les
règles neuves qui valent pour son langage.

Et cela touche à la représentation, à l'organisation du tebleau. Cela touche à
la singularité des êtres (merveilleuse et étrange figure du Dounaier Rousseau
quand il surgit dans ces pages, ou la capacité à reconnaître ce qui germe chez
Duchamp).

Dans ces deux textes, Sur la peinture, et Peintres nouveaux, plus tard
rassemblés parmi les Méditations esthétiques, Apollinaire nous donne une leçon
concernant la rupture même, pour l'art, et pour la société.

Et c'est un bonheur qui résonne loin au-delà des peintres que – le tout
premier – il reconnaît et analyse.


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