- EAN13
- 9782600318082
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 2015
- Collection
- Textes Littéraires Français
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782600318082
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Le Printemps d’Yver, œuvre unique de Jacques Yver, fut publié une trentaine de
fois de 1572 à 1600, traduit en anglais dès 1580, et réédité une seule fois,
en 1841, par P. Lacroix. La présente édition redonne à ce grand texte son état
originel avec les variantes et corrections nécessaires, en même temps qu’elle
restitue son auteur, mort à 24 ans peu avant la parution du Printemps. Sous
Charles IX, pendant les guerres civiles, cinq jeunes gens se réunissent cinq
jours dans un château poitevin autour d’une « dame », et racontent chacun une
« histoire ». Décor, dialogues et récits assurent à l’entreprise romanesque un
caractère plus homogène et complexe qu’il n’y paraît. Inspiré notamment par ce
qu’ont écrit Ronsard et Belleau avant 1572, Yver lie étroitement prose et
poèmes et invente une « belle langue » aux registres très variés, au service
d’un ensemble savamment composé: il lui importait de livrer avec humour les
doutes et les inquiétudes d’un jeune gentilhomme sur les hasards tragiques de
l’amour, le suicide, l’amitié, la guerre, la géopolitique, préfigurant parfois
Montaigne, son aîné. Par ses connaissances et ses goûts multiples, le
Printemps contribue à créer une réflexion nouvelle sur les arts de
représentation et les plaisirs de la musique et de la danse. Par ses intrigues
et sa langue, l’œuvre sert durablement de modèle en France et en Angleterre.,,
fois de 1572 à 1600, traduit en anglais dès 1580, et réédité une seule fois,
en 1841, par P. Lacroix. La présente édition redonne à ce grand texte son état
originel avec les variantes et corrections nécessaires, en même temps qu’elle
restitue son auteur, mort à 24 ans peu avant la parution du Printemps. Sous
Charles IX, pendant les guerres civiles, cinq jeunes gens se réunissent cinq
jours dans un château poitevin autour d’une « dame », et racontent chacun une
« histoire ». Décor, dialogues et récits assurent à l’entreprise romanesque un
caractère plus homogène et complexe qu’il n’y paraît. Inspiré notamment par ce
qu’ont écrit Ronsard et Belleau avant 1572, Yver lie étroitement prose et
poèmes et invente une « belle langue » aux registres très variés, au service
d’un ensemble savamment composé: il lui importait de livrer avec humour les
doutes et les inquiétudes d’un jeune gentilhomme sur les hasards tragiques de
l’amour, le suicide, l’amitié, la guerre, la géopolitique, préfigurant parfois
Montaigne, son aîné. Par ses connaissances et ses goûts multiples, le
Printemps contribue à créer une réflexion nouvelle sur les arts de
représentation et les plaisirs de la musique et de la danse. Par ses intrigues
et sa langue, l’œuvre sert durablement de modèle en France et en Angleterre.,,
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