La révolution nationale algérienne et le Parti communiste français (1), Positions du mouvement ouvrier français et international sur les questions coloniales ; l'Algérie avant la naissance du Parti communiste français (1847-1920)
EAN13
9782402594431
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Éditions du Centenaire)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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La révolution nationale algérienne et le Parti communiste français (1)

Positions du mouvement ouvrier français et international sur les questions coloniales ; l'Algérie avant la naissance du Parti communiste français (1847-1920)

FeniXX réédition numérique (Éditions du Centenaire)

Indisponible
« Dans la question des colonies et des nationalités opprimées, les partis des
pays dont la bourgeoisie possède des colonies - ou opprime des nations -
doivent avoir une ligne de conduite particulièrement claire et nette. Tout
parti appartenant à la Troisième Internationale, a pour devoir de dévoiler
impitoyablement les prouesses de « ses » impérialistes aux colonies, de
soutenir - non en paroles mais en faits - tout mouvement d'émancipation dans
les colonies, d'exiger l'expulsion des colonies des impérialistes de la
métropole, de nourrir - au cœur des travailleurs du pays - des sentiments
véritablement fraternels vis-à-vis de la population laborieuse des colonies et
des nationalités opprimées, et d'entretenir parmi les troupes de la métropole
une agitation continue contre toute oppression des peuples coloniaux. » De
1920 à 1962, le Parti communiste français a-t-il respecté ou trahi la ligne
ainsi tracée par Lénine dans la Huitième des Vingt et une condition
d'admission à l'Internationale communiste ? Jacques Jurquet s'est attaché à
répondre à cette question, en limitant ses recherches au cas de l'Algérie. Son
étude comporte quatre tomes (1847-1920 ; 1920-1939 ; 1939-1954 ; 1954-1962).
Militant du Parti communiste français depuis 1943, Jacques Jurquet est entré
en opposition avec la ligne de son Parti à l'occasion de la guerre de
libération nationale, déclenchée par le peuple algérien à partir de 1954.
Après la fin de la guerre d'Algérie, il a trouvé confirmation du bien-fondé
des idées qu'il défendait dans les positions des Partis communistes chinois et
albanais. En avril 1964, il a été exclu du Parti communiste français, sur
ordre du Comité central, parce qu'il défendait les thèses marxistes-léninistes
de ces Partis, et parce qu'il avait établi des contacts personnels avec des
communistes chinois. Fin 1967, il a été élu secrétaire politique du « Parti
communiste marxiste-léniniste de France », dont on sait qu'il fut interdit par
le pouvoir le 12 juin 1968. Disposant d'une abondante documentation rassemblée
depuis dix années, et assuré de la collaboration de certains anciens
dirigeants du Parti communiste algérien, Jacques Jurquet contribue par cet
ouvrage à la lutte idéologique, théorique et politique contre le révisionnisme
moderne, en se référant au marxisme, au léninisme et à la pensée Mao tsé
Toung.
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