- EAN13
- 9782402154758
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Éditions du Rhin )
- Date de publication
- 1982
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
André Moser a vu le jour le 15 juin 1910 à Kembs, où ses parents géraient une
petite exploitation agricole, un café et une épicerie. Après ses études
secondaires et universitaires, il se fait inscrire au Barreau de Mulhouse.
Très vite, il se forge une réputation de pénaliste redoutable. Pendant
l’occupation allemande, son esprit d’indépendance et son courage lui valent le
titre « d’avocat de la Résistance » et la reconnaissance du Commandant Daniel,
chef de la Résistance alsacienne. Après la Libération, les excès de
l’épuration l’exposent néanmoins à des poursuites judiciaires pour
collaboration avec l’ennemi ! Mais en janvier 1946, la Chambre civique
l’acquitte purement et simplement. Sa renommée atteint son apogée au procès
d’Oradour. Élu bâtonnier en 1963, il prend sa retraite fin 1976. Il est décédé
subitement à Strasbourg, le 7 novembre 1981. Régionaliste convaincu, André
Moser n’a jamais renié ses origines, tout au contraire. Fidèle à son « coin
des Trois Frontières », il a pris une part active à la vie culturelle et
politique de l’Alsace. Conseiller général du canton de Sierentz pendant 24
ans, il est élu vice-président du Conseil général du Haut-Rhin. Son
autobiographie est un témoignage, celui d’un professionnel des choses de la
Justice et d’un humaniste. Ses mémoires constituent véritablement un chapitre
de l’Histoire de l’Alsace.
petite exploitation agricole, un café et une épicerie. Après ses études
secondaires et universitaires, il se fait inscrire au Barreau de Mulhouse.
Très vite, il se forge une réputation de pénaliste redoutable. Pendant
l’occupation allemande, son esprit d’indépendance et son courage lui valent le
titre « d’avocat de la Résistance » et la reconnaissance du Commandant Daniel,
chef de la Résistance alsacienne. Après la Libération, les excès de
l’épuration l’exposent néanmoins à des poursuites judiciaires pour
collaboration avec l’ennemi ! Mais en janvier 1946, la Chambre civique
l’acquitte purement et simplement. Sa renommée atteint son apogée au procès
d’Oradour. Élu bâtonnier en 1963, il prend sa retraite fin 1976. Il est décédé
subitement à Strasbourg, le 7 novembre 1981. Régionaliste convaincu, André
Moser n’a jamais renié ses origines, tout au contraire. Fidèle à son « coin
des Trois Frontières », il a pris une part active à la vie culturelle et
politique de l’Alsace. Conseiller général du canton de Sierentz pendant 24
ans, il est élu vice-président du Conseil général du Haut-Rhin. Son
autobiographie est un témoignage, celui d’un professionnel des choses de la
Justice et d’un humaniste. Ses mémoires constituent véritablement un chapitre
de l’Histoire de l’Alsace.
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