- EAN13
- 9782402076999
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Montchrestien)
- Date de publication
- 1982
- Collection
- Précis Domat
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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La vie politique en France sous la Ve République
Serge Sur
FeniXX réédition numérique (Montchrestien)
Précis Domat
Livre numérique
L’objet du présent ouvrage est de tenter de rendre intelligible la vie
politique en France dans sa réalité et dans son évidence immédiates. — La
vie politique est mouvement. Elle est historique, dynamique et aussi
pesanteurs. Se borner à décrire de façon statique des organisations, voire des
systèmes où les relations sont codifiées et comme figées, c’est négliger cette
dimension fondamentale. — La vie politique est conflit. Elle est
antagoniste, les contradictions qui l’animent et qu’elle tente vainement de
résoudre sont insurmontables. Méconnaître cet aspect conflictuel pour
n’envisager que le fonctionnement harmonieux de mécanismes organisés ou
spontanés, c’est réduire abusivement les tensions permanentes qu’elle
implique. Sans doute pourrait-on objecter que la perspective chronologique
n’est que de peu d’intérêt, que la succession n’est pas l’enchaînement
rationnel, qu’elle sacrifie la compréhension à l’événement fortuit, le
permanent et l’important au superficiel et au contingent. La connaissance du
jeu des forces politiques est cependant à la fois préalable et primordiale.
Leurs stratégies opposées se développent dans le temps, ces forces elles-mêmes
se définissent et se modifient constamment en fonction les unes des autres.
Ainsi la vie politique est, sous un certain angle, l’histoire de la
dissociation et de la recomposition des groupes. L’analyse et le récit
s’interpénètrent, et, comme l’écrit Roland Barthes, « ... la politique est un
roman, c’est-à-dire un récit qui dure... ».
politique en France dans sa réalité et dans son évidence immédiates. — La
vie politique est mouvement. Elle est historique, dynamique et aussi
pesanteurs. Se borner à décrire de façon statique des organisations, voire des
systèmes où les relations sont codifiées et comme figées, c’est négliger cette
dimension fondamentale. — La vie politique est conflit. Elle est
antagoniste, les contradictions qui l’animent et qu’elle tente vainement de
résoudre sont insurmontables. Méconnaître cet aspect conflictuel pour
n’envisager que le fonctionnement harmonieux de mécanismes organisés ou
spontanés, c’est réduire abusivement les tensions permanentes qu’elle
implique. Sans doute pourrait-on objecter que la perspective chronologique
n’est que de peu d’intérêt, que la succession n’est pas l’enchaînement
rationnel, qu’elle sacrifie la compréhension à l’événement fortuit, le
permanent et l’important au superficiel et au contingent. La connaissance du
jeu des forces politiques est cependant à la fois préalable et primordiale.
Leurs stratégies opposées se développent dans le temps, ces forces elles-mêmes
se définissent et se modifient constamment en fonction les unes des autres.
Ainsi la vie politique est, sous un certain angle, l’histoire de la
dissociation et de la recomposition des groupes. L’analyse et le récit
s’interpénètrent, et, comme l’écrit Roland Barthes, « ... la politique est un
roman, c’est-à-dire un récit qui dure... ».
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