Les Façades anciennes à Dunkerque
EAN13
9782402020589
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Éditions des Beffrois)
Date de publication
Collection
Patrimoine
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Les Façades anciennes à Dunkerque

FeniXX réédition numérique (Éditions des Beffrois)

Patrimoine

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782402020589
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    6.99

  • Aide EAN13 : 9782402353915
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Malgré les nombreuses destructions qu’elle a subies au cours des guerres qui
l’ont ravagée (notamment en juin 1940 où elle fut détruite à 90 %), la cité de
Jean Bart conserve encore quelques constructions de la fin du XVIIe siècle et
du XVIIIe siècle, vestiges ignorés d’un grand nombre de Dunkerquois… Guy
Blazy, ancien conservateur du Musée de Dunkerque, nous invite à la découverte
de ce « Dunkerque ancien », né du rachat de la ville aux Anglais en 1662.
L’essor économique qui suit l’annexion par la France provoque un véritable «
boum » démographique : des 5 000 âmes qu’elle compte en 1662, la ville passe à
11 170 habitants en 1695 puis à 13 700 en 1 736. Le besoin de construction
ainsi que l’impulsion des édits et arrêts royaux poussent le Magistrat à
réglementer l’architecture civile. Douze ordonnances sont ainsi promulguées de
1662 à la veille de la Révolution. Au-delà du souci, bien naturel, de veiller
à l’urbanisation rationnelle d’une cité en expansion, tous ces règlements
témoignent d’une volonté de « francisation » visant à intégrer au royaume de
France la vieille ville Flamande. Les « tracasseries administratives » de
l’époque ont eu au moins un immense avantage, c’est celui d’avoir laissé dans
les archives municipales de Dunkerque quatre cartons d’autorisations de bâtir
du XVIIIe siècle comportant entre autres un dessin d’élévation au crayon ou à
l’encre, parfois aquarellé. Ces documents qui jusqu’à présent n’avaient
pratiquement pas été exploités sont abondamment reproduits dans cet ouvrage et
permettent, pour la première fois, de se faire une idée exacte de ce qu’était
réellement l’habitation dunkerquoise sous l’ancien régime. À l’heure actuelle
encore, un nombre non négligeable de façades dunkerquoises témoignent de cette
architecture ancienne. Très menacées tant par les travaux d’urbanisme qui
visent à « moderniser » le centre-ville que par quelques initiatives néfastes
de certains propriétaires, elles se trouvent disséminées autour du port (rue
Faulconnier, rue du Maréchal-French, rue Henri-Terquem, rue Saint-Jean, rue
des Arbres), dans le quartier dit de la Basse Ville (rue de la Paix, rue
Albert-Sauvage, rue Saint-Mathieu) dans les rues de l’Est, du Nouvel Arsenal
et de Nieuport et surtout dans le quartier des rues de Beaumont, Soubise,
Séchelles et Marengo.
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