Le puits du presbytère d'Entrammes, Affaire de l'abbé Bruneau
EAN13
9782374639840
Éditeur
La Gibecière à Mots
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Le puits du presbytère d'Entrammes

Affaire de l'abbé Bruneau

La Gibecière à Mots

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782374639840
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    1.99
Pierre Bouchardon (1870-1950)

"Dans la rue du quai de la Mayenne, à Laval, au numéro 5, vivait, en 1893, une
marchande de fleurs, Marie Fromentin, veuve Bourdais.

Son magasin s’ouvrait sur le quai par une porte munie d’un timbre et d’une
sonnette électrique communiquant avec une cuisine en sous-sol.

Après avoir traversé la boutique, on rencontrait une première chambre, où
couchait la bouquetière et dont la fenêtre prenait jour sur la cage d’un
escalier. On suivait ensuite un corridor qui conduisait à une seconde chambre
meublée d’un lit et donnant accès à une cour commune à tous les habitants de
la maison. De cette cour, on pouvait gagner la rue du Val-de-Mayenne par une
longue allée que fermait une porte.

Les époux Gustave Travers, auxquels appartenait l’immeuble, en occupaient une
partie et ils louaient le reste, tant à la veuve Bourdais qu’au chapelier
Pierre-Joseph Dehareng et au coiffeur Germain.

Née le 9 septembre 1823, la veuve Bourdais – « la mère Bourdais », comme on
disait à Laval – approchait alors de soixante-dix ans. Elle portait lorgnon et
perruque. Dévote au point d’assister tous les matins à la messe de cinq heures
à l’Immaculée-Conception, elle était peu bienveillante de nature et tenait sur
autrui des propos acerbes. De réputation équivoque, elle passait pour posséder
quelque argent et ne s’en défendait pas. C’était, de sa part, grave imprudence
que de laisser courir ce bruit, car ni son âge ni sa solitude ne lui
permettaient de se défendre contre des malfaiteurs."

Affaire criminelle.

En 1893, l'abbé Bruneau est accusé d'avoir assassiné son supérieur, l'abbé
Fricot, pour le voler. Mais est-ce son seul forfait ? Coupable ou innocent ?
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