- EAN13
- 9782374639482
- Éditeur
- La Gibecière à Mots
- Date de publication
- 13/08/2021
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782374639482
- Fichier EPUB, libre d'utilisation
- Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
- Lecture en ligne, lecture en ligne
- Fichier PDF, libre d'utilisation
1.99
Pierre Bouchardon (1870-1950)
"C’était en 1869, dans le département du Haut-Rhin.
Le 25 août, à onze heures avant midi, un monsieur, d’âge mûr, descendit, à la
station de Bollwiller, du train de Strasbourg. Il n’avait que des bagages à
main : un carton à chapeaux et deux sacs de nuit recouverts de tapisseries aux
couleurs voyantes.
Un peu plus tard, en la compagnie d’un jeune homme qui l’avait attendu à sa
descente de wagon, il grimpa lestement sur l’impériale de l’omnibus des
chemins de fer de l’Est qui faisait alors le service jusqu’à Guebwiller et que
conduisait, ce jour-là, le cocher Müllier Ferdinand, mais les deux inconnus
s’arrêtèrent, en cours de route, à Soultz, un gros chef-lieu de canton.
– À quelle heure passe la plus prochaine voiture pour Guebwiller ? demanda
l’aîné des voyageurs, en posant le pied sur le sol.
Et comme Müller lui répondait : À neuf heures du soir ! il remercia et prit
congé en ces termes :
– Alors, le temps ne nous manquera pas, à mon ami et à moi, pour notre petite
excursion !
Du consentement de l’employé Sébastien Vogel, il déposa ses trois colis dans
le bureau de l’omnibus.
Les deux amis, puisque amis il y avait, poussèrent ensuite la porte de Joseph
Loevert, qui tenait boulangerie et auberge. Ils s’attablèrent à côté de la
fenêtre et commandèrent, en allemand, des cervelas."
Documentaire. L'affaire Troppmann a défrayé la chronique en 1869. Une famille
entière, soit 8 personnes, est massacrée à Pantin...
"C’était en 1869, dans le département du Haut-Rhin.
Le 25 août, à onze heures avant midi, un monsieur, d’âge mûr, descendit, à la
station de Bollwiller, du train de Strasbourg. Il n’avait que des bagages à
main : un carton à chapeaux et deux sacs de nuit recouverts de tapisseries aux
couleurs voyantes.
Un peu plus tard, en la compagnie d’un jeune homme qui l’avait attendu à sa
descente de wagon, il grimpa lestement sur l’impériale de l’omnibus des
chemins de fer de l’Est qui faisait alors le service jusqu’à Guebwiller et que
conduisait, ce jour-là, le cocher Müllier Ferdinand, mais les deux inconnus
s’arrêtèrent, en cours de route, à Soultz, un gros chef-lieu de canton.
– À quelle heure passe la plus prochaine voiture pour Guebwiller ? demanda
l’aîné des voyageurs, en posant le pied sur le sol.
Et comme Müller lui répondait : À neuf heures du soir ! il remercia et prit
congé en ces termes :
– Alors, le temps ne nous manquera pas, à mon ami et à moi, pour notre petite
excursion !
Du consentement de l’employé Sébastien Vogel, il déposa ses trois colis dans
le bureau de l’omnibus.
Les deux amis, puisque amis il y avait, poussèrent ensuite la porte de Joseph
Loevert, qui tenait boulangerie et auberge. Ils s’attablèrent à côté de la
fenêtre et commandèrent, en allemand, des cervelas."
Documentaire. L'affaire Troppmann a défrayé la chronique en 1869. Une famille
entière, soit 8 personnes, est massacrée à Pantin...
S'identifier pour envoyer des commentaires.