- EAN13
- 9782307527541
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (C.E.L. - Les belles lettres)
- Date de publication
- 1977
- Collection
- Série recherches
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La lettre de Jean-Jacques Rousseau à Christophe de Beaumont
Étude stylistique
Marie-Hélène Cotoni
FeniXX réédition numérique (C.E.L. - Les belles lettres)
Série recherches
« La Lettre à Christophe me donne la pépie, je ne dormirai point que je n'aie
vu la Lettre à Christophe. Pouvez-vous me faire avoir la Lettre à Christophe ?
Où trouve-t-on la Lettre à Christophe ? » Voltaire « De quel droit serait-il
permis à un imbécile constitué en dignité d'outrager un homme d'esprit qui
n'est rien sans qu'il soit permis à celui-ci de lui répondre sur le même ton ?
» D'Alembert. Jean-Jacques Rousseau, homme du peuple et écrivain, s'adresse à
un archevêque qui veut l'écraser sous le poids de ses titres, décorations et
dogmes. Marie-Hélène Cotoni montre qu'une étude stylistique de cette Lettre à
Beaumont n'est pas un moyen d'atténuer ou de récupérer la virulence d'une
écriture libre : guetter des mots, découvrir des images, surprendre un rythme
familier, un silence, c'est être attentif à l'empreinte unique tracée par un
être, à la marque singulière laissée par un écrivain. Dans la vigoureuse
expression des convictions religieuses, pédagogiques et politiques que
Rousseau affirme, face aux idées reçues, par sa Lettre à Christophe de
Beaumont, on perçoit la réponse d'un comportement personnel devant les
questions que se pose encore tout « lecteur de bonne foi ».
vu la Lettre à Christophe. Pouvez-vous me faire avoir la Lettre à Christophe ?
Où trouve-t-on la Lettre à Christophe ? » Voltaire « De quel droit serait-il
permis à un imbécile constitué en dignité d'outrager un homme d'esprit qui
n'est rien sans qu'il soit permis à celui-ci de lui répondre sur le même ton ?
» D'Alembert. Jean-Jacques Rousseau, homme du peuple et écrivain, s'adresse à
un archevêque qui veut l'écraser sous le poids de ses titres, décorations et
dogmes. Marie-Hélène Cotoni montre qu'une étude stylistique de cette Lettre à
Beaumont n'est pas un moyen d'atténuer ou de récupérer la virulence d'une
écriture libre : guetter des mots, découvrir des images, surprendre un rythme
familier, un silence, c'est être attentif à l'empreinte unique tracée par un
être, à la marque singulière laissée par un écrivain. Dans la vigoureuse
expression des convictions religieuses, pédagogiques et politiques que
Rousseau affirme, face aux idées reçues, par sa Lettre à Christophe de
Beaumont, on perçoit la réponse d'un comportement personnel devant les
questions que se pose encore tout « lecteur de bonne foi ».
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