La Chasse de la sagesse, et autres œuvres de philosophie tardive
EAN13
9782251903095
Éditeur
Les Belles Lettres
Date de publication
Collection
Sagesses médiévales
Langue
français
Langue d'origine
latin
Fiches UNIMARC
S'identifier

La Chasse de la sagesse

et autres œuvres de philosophie tardive

Les Belles Lettres

Sagesses médiévales

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782251903095
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    18.99

Autre version disponible

Nicolas de Cues (1401-1464) marqua de son empreinte la pensée européenne, de
la Renaissance à l’époque moderne. Lecteur assidu de la tradition
philosophique de l’Antiquité et du Moyen Âge, curieux de science, de médecine
et des arts, Nicolas de Cues rédigea notamment La Docte Ignorance, Les
Conjectures, La Pensée, La Paix de la foi et La Vision de Dieu. Nous proposons
ici un ensemble cohérent et très largement annoté de textes de la philosophie
tardive du Cusain : Le Dialogue à trois sur le Pouvoir-est, La Chasse de la
sagesse, Le Compendium et La Cime de la contemplation. Avec l’invention du
néologisme pouvoir-est, Nicolas de Cues développe une philosophie du pouvoir
et de la puissance qui lui permet de résoudre, tant d’un point de vue
ontologique que gnoséologique, les difficultés nées de ses thèses infinitistes
antérieures. Il cherche à éviter l’aporie aristotélicienne entre l’infinité du
possible, requise par la toute puissance de Dieu, et l’actualité finie de la
création. La puissance divine se révèle successivement comme pouvoir-est,
pouvoir-faire et pouvoir-même. Nicolas de Cues initie ainsi une métaphysique
de l’expression qui trouve son plein essor chez Giordano Bruno qui le copie
abondamment, puis chez Spinoza et Leibniz. Rédigée à la lecture de Diogène
Laërce, La Chasse de la sagesse, véritable testament philosophique, permet en
outre de ressaisir l’ensemble des principales intentions du Cusain : sa
conception augustinienne de la philosophie comme recherche et théorie de
l’unité, sa doctrine de la participation à l’un, le dernier développement de
son principe de la coïncidence des opposés, un dernier infléchissement de sa
pensée de l’intellect, et sa compréhension de la nomination. Ingénieur et
docteur en philosophie, membre de l’ERIAC, Jocelyne Sfez est professeur de
philosophie au lycée et chargée de cours à l’université de Rouen et à
l’université Jean-Moulin à Lyon. Elle poursuit actuellement ses recherches sur
les sources du Cusain et sur sa réception. Elle a notamment publié L’Art des
conjectures de Nicolas de Cues (2012) et traduit Les Conjectures de Nicolas de
Cues (2011).
S'identifier pour envoyer des commentaires.